Barack Obama a invité aux Etats-Unis le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président Hosni Moubarak et le président palestinien Mahmoud Abbas pour des entretiens séparés sur la paix au Proche-Orient d##ici le début juin.
Auparavant, recevant à la Maison blanche le roi Abdallah de Jordanie, le président américain a appelé Israéliens et Palestiniens “à s##éloigner de l##abîme” en espérant que les deux camps feront des gestes de bonne volonté pour relancer la dynamique de la paix au Proche-Orient.
Le porte-parole de la présidence, Roberts Gibbs, a précisé que la Maison blanche était en train de finaliser les dates exactes de ces visites qui, selon lui, devraient intervenir avant le déplacement du chef de l##exécutif américain en France en juin.
“Avec chacun de ses hôtes, le président discutera de la façon dont les Etats-Unis pourraient renforcer et approfondir nos partenariats avec eux, ainsi que des mesures que toutes les parties doivent prendre pour parvenir à la paix entre Israël et les Palestiniens, entre Israël et les Etats arabes”, a dit Gibbs lors d##une conférence de presse.
Obama a tenté de rassurer le souverain hachémite en réaffirmant son engagement en faveur d##”une solution à deux Etats” prévoyant la coexistence pacifique d##un Etat indépendant palestinien avec Israël.
Sur ce point, les Etats-Unis et l##Etat hébreu ne sont pas sur la même longueur d##ondes étant donné les fortes réserves du nouveau Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu face une telle perspective.
Son ministre des Affaires étrangères, l##ultranationaliste Avigdor Lieberman, a même déclaré qu##Israël ne se sentait pas lié par les engagements pris lors du processus d##Annapolis de 2007.
“Il convient de s##éloigner de l##abîme”, a déclaré Obama après sa rencontre avec Abdallah. “Il faut que nous assistions à des gestes de bonne volonté de part et d##autre.”
“On ne peut pas négocier indéfiniment. A un certain moment, des mesures doivent être prises”, a-t-il poursuivi.
Mettant la pression sur “Bibi” Netanyahu, le chef de l##exécutif américain a ajouté:
“Je suis un fervent partisan d##une solution à deux Etats. Je l##ai dirt clairement en public, et je ferai de même en privé. Et je pense qu##il existe de nombreux Israéliens qui croient eux-aussi à cette solution à deux Etats”.
Obama a répété que la question du processus de paix au Proche-Orient constituait une priorité de son administration, contrastant avec la position détachée de son prédécesseur George W. Bush.