150 films et stars internationaux seront au menu de la 32e édition du festival international du cinéma du Caire. A suivre du 18 au 28 novembre, dans un bon nombre de salles de cinéma au Caire.
Un festival prometteur
Cette année la 32e édition du festival international du cinéma du Caire rendra aussi hommage au maître de la réalisation, le célèbre réalisateur égyptien “Jo” ou Youssef Chahine. Ceci aura lieu avec la projection d##un bon nombre de ses plus fameux films.
Cette année, deux comédiens égyptiens seront honorés cette année auprès du festival, à savoir les comédiens Poussy et Mahmoud Yassine. Ce dernier jouit d##un répertoire cinématographique qui compte plus de 170 films. Alors que pour Poussy, son répertoire cinématographique compte 77 films, durant 40 ans dédiés à son art. Parmi les autres honorés du festival, citons le directeur de la photographie cinématographique Tareq Al-Télmessani qui a filmé 40 documentaires et 55 longs métrages dont le fameux “Déhq wa laeb wa gad wa hob” (rire, jeu, sérieux et amour), avec le comédien Omar Al Chérif. Ceci sans oublier le décoriste cinématographique Néhad Bahgat. Cet honneur leur sera accordé lors de la cérémonie de l##ouverture du festival, le 18 novembre, dans la grande salle de l##Opéra du Caire.
Parmi les invités du festival cette année figurent le comédien américain Kurt Russel, la comédienne américaine Susan Sarandon, l##Espagnole Angelina Molina, l##Anglaise Julia Azmond, le réalisateur mexicain Arturo Reebechtein et la star africaine Yvonne Chakaka.
A côté d##un bon nombre de films égyptiens, le pays hôte du festival, 8 autres pays arabes participent avec 11 films au festival. A savoir: le Liban, la Palestine, l##Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Jordanie, Bahreïn. Cette année, Bahreïn participe avec son fameux film “Arbae fatayat” (quatre filles) de Hussein Al-Halibi. Ce film traite des droits de la Femme et ses défis face aux mœurs, coutumes et pensées ancestrales. De plus, ce film traitera du problème du chômage. Quant à la Syrie, elle participera avec son film “Hassiba” de Raymond Boutros et “Ayam al dagar” (les jours de l##ennui) de Abdel Latif Abdel Hamid qui, dans son film, traite d##une famille syrienne qui vit sur le mont du Golan, dans les années 1958. Le film montre comment la situation de cette famille change, vu les mauvaises circonstances politiques qui ont rendu le père de famille aveugle, lors de sa participation à une mission militaire. Quant au cinéma palestinien, il participe avec deux films qui ont été lauréats de plusieurs festivals internationaux. A savoir le fameux film de Rachid Machharawi: “Eïd milad Laïla” (le jour de l##anniversaire de Laïla) et “Malh haza al-bahr” (le sel de cette mer) d##Anne-Marie Gasser. Ce dernier film, prix spécial du jury au festival “Ocean Ciney Van” du cinéma asiatique et arabe, à New Delhi, a été projeté dans plusieurs autres festivals de renommée mondiale.
Cette année l##Algérie participe avec plusieurs films dont “Qadéyet ragol” (le procès d##un homme) d##Amin Qéss et “Al-azane” (l##heure de la prière) de Rabéh Aemar Zaymech. Quant aux autres pays arabes, il est à noter que la Tunisie participe avec “Al hadéssa” (l##accident) de Rachid Ferchio. Le Maroc, avec “Raqam wahéd” (numéro un) de Zakia Al Tahéri. La Jordanie, avec “Capitaine Abou Raéd” de Amin Motalka. Et le Liban avec “Khalliq maaï” (reste avec moi), de Elia Habib.
La Turquie y participe pour la première fois, cette année, avec 10 films qui traitent tous des questions de corruption, de pauvreté et de meurtres à la recherche de l##honneur.
Nouveauté du festival cette année: La 32e édition du festival organisera un bon nombre de colloques, sous le titre du “Cinéma digital”, en présence d##un bon nombre de réalisateurs et techniciens qui jouissent de bonnes expériences dans le domaine du cinéma digital. Raison pour laquelle, une compétition consacrée à 12 longs métrages digitaux, sera tenue en marge de la 32e édition du festival international du cinéma du Caire. Une autre manière d##encourager ce domaine de digital en vogue mondialement, deux prix seront décernés aux lauréats de ces films digitaux. Le premier prix gagnera dix milles dollars, alors que le second prix vaudra à son tour six milles dollars.
Cette année, l##Espagne est l##invitée d##honneur du festival international du cinéma du Caire. Ce pays participera cette année avec 23 films qui traiteront tous de problèmes esthétiques et humains dont l##émigration clandestine du Sud de la Méditerranée à l##Europe, et dont ont été victimes des milliers d##Africains.
Cinéma français
D##autre part, et dans le cadre de la 32e édition du festival international du cinéma du Caire, le Centre français de culture et de coopération, Mounira projettera à 20h30, un bon nombre de films français. Parmi ces films, citons entre autres: Le 19 novembre à 20h30: “Pars vite et reviens tard” de Régis Wargnier. “Le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg n##aime pas le Printemps”. Il se méfie des montées de sève, des désirs d##évasion, du déferlement des pulsions, tous ces signaux qui sonnent le retour des beaux jours… Adamsberg a raison… Sa fiancée, Camille, prend du recul, et son absence coupe les ailes du commissaire, au moment où il en aurait le plus besoin. Quelque chose vient de tomber sur la capitale, une énigme porteuse de malédiction, qui pourrait bien virer au malheur, si l##on ne la résout pas… D##étranges signaux se répandent sur les portes des immeubles de Paris, et des mots inquiétants, mystérieux, sont lâchés à la criée sur les marchés”.
Le 20 novembre: “Un monde à nous” de Frédéric Balkedjian. Noé entre en 6ème en même temps qu##il découvre une nouvelle ville et une nouvelle maison dans laquelle il vient de déménager avec son père, Marc. Coaché par ce dernier, Noé assume un entraînement intensif de sport de combat. Et Marc n##hésite pas à le mettre en situation d##attaque. Ils sont en danger, il doit être prêt à répondre à la moindre agression. Tout en gardant le secret sur sa “double” vie, Noé doit apprendre à se faire une place dans son nouveau collège. Il se lie d##amitié avec Marine, une jeune fille pleine d##énergie. Noé découvre un monde dont la vision était jusqu##ici façonnée par son père. Un père si proche et pourtant si mystérieux. Entre eux, c##est une histoire de complicité et d##affrontements.
Le 22 novembre à 20h30: “Le Tueur” de Cédric Anger. Paris, à la veille de Noël… Léo Zimmerman est un homme d##affaires qui ne jure que par le sourire de sa fille qu##il chérit par-dessus tout. En apparence, sa vie est exemplaire. Pourtant, lorsque Dimitri KOPAS débarque dans son bureau en se faisant passer pour un client ordinaire, Léo comprend qu##un contrat a été passé sur sa tête et que le jeune homme est là pour l##exécuter. Dévoré par l##angoisse et la paranoïa, ne dormant plus, Léo décide de venir à la rencontre du tueur et lui propose un étrange marché.”.
Le 25 novembre: “Mascarades” de Lyes Salem, un film franco-algérien. Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon d##Achille : tout le monde se moque de sa sœur, Rym, qui s##endort à tout bout de champ. Un soir, alors qu##il rentre soûl de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu##un riche homme d##affaires étranger a demandé la main de sa sœur…
En compétition officielle du festival du cinéma du Caire, sera projeté le 28 novembre “L##empreinte de l##Ange” de Safy Nebbou (en compétition officielle). Alors qu##elle vient chercher son fils Thomas dans un goûter d##anniversaire, Elsa Valentin remarque une petite fille de six ans qui la bouleverse. Elle le sent, elle en a l##intime conviction : Lola est sa propre fille. Obsédée par ce sentiment inexplicable, elle cherche à en savoir plus sur l##enfant. En s##introduisant dans la vie de la fillette, Elsa rencontre sa mère, Claire VIGNEAUX, qui s##inquiète du comportement étrange de cette femme qui rode autour de sa fille. Elsa est-elle folle ? Dangereuse ? Mais que s##est-il passé six ans auparavant ? S##engage alors un face à face animal entre deux femmes qui n##auraient jamais dû se rencontrer…. Toujours en compétition officielle du festival du cinéma du Caire, sera projeté, le 29 novembre “Séraphin” de Martin Provost (en compétition officielle). En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm UHDE, premier acheteur de Picasso et découvreur du Douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d##apprendre que l##auteur n##est autre que Séraphine. S##instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d##art d##avant-garde et la femme de ménage visionnaire.
Egalement au CFCC Mounira, deux films égyptiens rendront hommage au célèbre réalisateur défunt Youssef Chahine. A savoir: “L##émigré” (le 27 novembre) et “Le Chaos” (le 30 novembre). Le premier traite de l##histoire de trois mille ans, de “Ram”, fils d##une tribu très pauvre, décide de transformer sa vie et, malgré les réticences de son père, d##émigrer en Egypte. Il ne se doute pas des épreuves qui l##attendent.” et le second film de Chahine sera “Le Chaos” dont les événements se déroulent à Choubra, quartier cosmopolite du Caire. Hatem, policier véreux tient le quartier d##une main de fer. Tous les habitants le craignent et le détestent. Seule Nour, jeune femme dont il convoite les faveurs, ose lui tenir tête. Mais Nour est secrètement amoureuse de Chérif, brillant et intègre substitut du procureur. Fou de jalousie, Hatem s##interpose. Il veut Nour pour lui seul. Il la harcèle et transforme sa vie en enfer. Un amour contrarié dans un climat de violence sociale et d##oppression policière.